L’ESS représente aujourd’hui 14 % des emplois dans le secteur privé. En tout, le secteur emploie 2,37 millions de personnes, un chiffre qui augmente tendanciellement depuis plusieurs années. Sa contribution au PIB est plus complexe à évaluer, mais Bercy avance que l’économie sociale et solidaire participe à hauteur de 10 % du PIB.

Plus de 5 000 entreprises sont créées en moyenne chaque année dans l’ESS. L’emploi y progresse également : +5 % entre 2008 et 2014 (alors qu’il a baissé de 1,2 % dans le reste de l’économie).

Alors pourquoi Scop, fondation, association, SCIC… Mutuelle ont-elles encore une image dégradée auprès de beaucoup d’entrepreneurs et de citoyens ?

La réponse est oui à la différence qu’il doit prendre en compte en plus la dimension sociale/environnementale/territoriale du projet.

L’objectif du business plan social est de souligner la cohérence entre le marché, les décisions, le plan d’action, l’équipe, la viabilité financière du projet et les objectifs sociaux/environnementaux que se sont fixés les entrepreneurs sociaux.

Quand on souhaite se lancer dans l’entrepreneuriat se pose alors une question : créer son entreprise en partant de zéro ou reprendre un entreprise existante ?

Soyons clair, créer nécessite tout d’abord d’avoir une idée, une idée viable à terme et offrant suffisamment de potentiel économique. Les risques d’échec à la création sont ainsi bien supérieurs à la reprise.

Avant de se lancer dans la création d’entreprise ou de son activité de freelance, tout créateur doit s’interroger sur 4 grands thèmes :

• Son marché,
• Ses motivations et compétences,
• Les investissements à réaliser,
• Et les moyens financiers et autre ressources disponibles….